La pleine conscience, un concept important car nous avons tendance à vivre soit dans le passé soit dans le futur.
J'ai envie d'écrire cette publication car je viens de lire une étude américaine qui affirme que nous passons 50% de notre temps à ressasser le passé ou à nous inquiéter pour l'avenir. C'est-à-dire que l'on passe la moitié de notre temps à ne pas profiter du moment présent! Eckart Tolle écrit même que 80 à 90% de la pensée chez l'humain est non seulement répétitive et inutile, mais aussi en grande partie nuisible en raison de sa nature souvent négative et dysfonctionnelle (Le pouvoir du moment présent, p.38).
C'est tout de même hallucinant et ça mérite qu'on s'y intéresse. Quand on y pense, il est vrai que l'on a tendance à souvent se projeter (pour soi, ses enfants, ses parents...) et souvent à s'inquiéter de ce futur potentiel.
Pour y remédier, selon Eckart, il faut s'ancrer dans le présent et devenir intensément conscient de chaque instant. Cela demande certes un effort mais on peut commencer par prendre conscience des petits gestes du quotidien. Par exemple, quand on monte ou descend une volée de marches chez soi ou au travail, on doit porter son attention à chacune des marches, à chaque mouvement et même à sa respiration. Ou bien lorsqu'on prend une douche, prendre plaisir à toutes les perceptions sensuelles qui accompagnent ces gestes: le bruit et la sensation de l'eau sur la peau, le mouvement des mains, l'odeur du savon, ainsi de suite. Au niveau des pensées, c'est plus compliqué. Il faut réussir quand celles-ci s'emballent à les arrêter et à se poser la question mais pourquoi suis-je dans le futur? Suis-je en train de m'inquiéter inutilement ou est-ce que je me projette un avenir meilleur? Dans le premier cas, ne dois-je pas arrêter ces pensées et me dire que je gérerai lorsque le problème se posera ou me mettre en action pour que ce futur ne se produise pas?
Et si on relevait ce défi de vivre le présent?
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